L’accommodation mise en jeu lors d’une sollicitation trop importante en vision de près peut occasionner des douleurs, tensions ou brulures oculaires, des maux de tête, une vision floue et une fatigue oculaire. Souvent, la fatigue visuelle se manifeste après un effort prolongé nécessitant un temps de pause afin de reposer le muscle ciliaire responsable de la contraction du cristallin.
La fatigue visuelle concerne tout le monde, même les personnes ayant une parfaite vision. Le principal facteur de risque est le temps passé devant les écrans, on parle alors de fatigue visuelle numérique ou syndrome de vision informatique.
La sécheresse oculaire résulte d’une mauvaise qualité ou d’une diminution de la production de larmes. Avoir les yeux secs provoque un inconfort de la vision, une sensation de gêne et peut aussi dans certains cas entraîner des infections oculaires et des irritations de la cornée.
Le plus souvent liés au vieillissement, les cas de sécheresse oculaires ont nettement augmenté ces dernières années face à la détérioration de nos conditions de vie (pollution, climatisation, écrans…).
Dès les premières heures de vie, l’œil assure son rôle de récepteur de la vision sans pour autant être complétement opérationnel. Il poursuit sa maturité jusqu’à l’âge de 7 ans environ, mais son développement « fin » se poursuit encore. Si un des deux yeux voit moins bien que l’autre pendant cette phase de développement, il peut être « négligé » par le cerveau. Il est donc essentiel de respecter les 3 examens de dépistage chez l’enfant en bas âge : à la naissance, à 9 mois et entre 2 et 4 ans (âge verbal). Plus la prise en charge est effectuée tôt, plus les bénéfices seront efficaces et rapides.
L’amblyopie est une insuffisance visuelle (d’un ou des deux yeux) non améliorable par une correction optique. On dit alors que l’œil est « fainéant ». C’est la cause la plus fréquente de mauvaise vision unilatérale chez l’enfant.
https://www.chuv.ch/fileadmin/sites/dfme/documents/dmcp-hojg-les-yeux-des-enfants.pdf
La lumière bleue est une couleur du spectre de la lumière visible qui peut être perçue par l’œil humain compris entre 380nm et 500nm. Le soleil en est la principale source en émettant des centaines de fois plus de lumière bleue que de nombreuses sources utilisées en intérieur comme les écrans ou led. Elle est composée de la lumière bleue nocive (bleu-violet situé entre 415nm et 455nm) ainsi que de la lumière bleue essentielle (bleu turquoise situé entre 465nm et 480nm).
Une trop forte exposition au bleu nocif peut induire un phénomène de toxicité au niveau de la rétine. Au contraire, la lumière bleue essentielle permet de stimuler des récepteurs spécifiques (mélanopsine) qui régulent le rythme circadien.
Les UV, compris entre 200nm et 380nm du spectre lumineux, sont imperceptibles par l’œil mais peuvent causer des dommages sur la vision. Une surexposition aux UV peut provoquer des anomalies ophtalmiques telles que la DMLA (Dégénérescence Maculaire Liée à l’Âge), la cataracte, une pinguécula, un ptérygion ou encore une kératite.
Souvent associés au beau temps, les UV sont constamment présents et ont une forte capacité de réverbération sur les surfaces planes. Ainsi, près de la moitié des UV qui atteignent l’œil provient des rayonnements réfléchis. Il est donc indispensable de se protéger des UV, notamment chez les plus jeunes qui ne disposent pas d’un cristallin entièrement développé pour filtrer les UV, afin de limiter les risques de développement de pathologies oculaires.
Quelques idées reçues